Equity story tronquée, fusac mal engagée
par Bleuzenn Pech de Pluvinel, Associée Financial Advisory services,
et Christian Barthelemy, Directeur Capital humain, Deloitte
et Christian Barthelemy, Directeur Capital humain, Deloitte
Les aspects industriels, mais surtout humains, sont souvent intégrés trop tard dans la chronologie des fusions-acquisitions. Le vendeur sort du huis-clos de la négociation avec une equity story largement, sinon purement, financière, car destinée d’abord à ses investisseurs. Au moment de rendre publiques ses intentions, il revoit dans l’urgence des volets industriels et RH. Ce faisant, il court un risque d’incohérence, menaçant alors de retarder, voire de faire capoter la transaction. Surtout, il fait manquer à l’acquéreur une occasion d’anticiper ensemble les aspects humains de l’opération – anticipation qui constitue un facteur déterminant de succès. Nous recommandons des equity stories plus exhaustives, co-construites par le vendeur et l’acquéreur, et qui valident d’emblée l’alignement des logiques financières, industrielles et surtout sociales des fusions-acquisitions.
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